Elles peuvent êtres situées sur tous les organes verts de l’arbre, sur les nervures ou le pétiole des feuilles, sur les rameaux, sur les inflorescences...
Elles abritent de petites larves blanches qui grossissent tranquillement à l’abri des prédateurs, puis se nymphosent.
Pour sortir, les adultes (toujours des femelles) forent un trou en juin-juillet.
Elles ne perdent pas de temps à chercher des mâles : elles s’empressent de pondre dans les bourgeons…
Les galles peuvent rester accrochées pendant plusieurs mois. Pendant l’hiver, on peut donc voir des feuilles et des galles sèches sur les rameaux atteints par le cynips les années précédentes.
Pour les régions productrices de châtaignes, c’est un fléau. Le cynips est considéré au niveau mondial comme le ravageur le plus important du châtaignier.
La larve induit aux bourgeons une formation de galles sur les pousses terminales provoquant ainsi une réduction de croissance, un affaiblissement voire un dépérissement des plants et plus grave une perte de fructification et de production.
1 - une perte de vigueur de l’arbre,
2 - une baisse de 60 à 80% de la production fruitière,
3 - la mortalité des rameaux touchés, des branches voire des arbres pour de très forts taux d’infestation.
Les parcelles infestées sont alors abandonnées. Cet abandon contribue à l’extension des maladies de l’encre et du chancre.
interdit l’introduction et la propagation du cynips du châtaignier,
et n’autorise la circulation sur le territoire national du matériel végétal Castanea de que s’il est accompagné d’un passeport phytosanitaire européen.
Une déclaration est obligatoire auprès de la DRAAF/SQSA de toutes nouvelles plantations par l’exploitant ou le gestionnaire en mentionnant la commune et la référence cadastrale de la parcelle,
La présence d’un arbre contaminé
doit être immédiatement signalée
et doit faire l’objet d’une déclaration auprès du maire ou de la DRAAF/SQSA,
Cette journée, très bien organisée par la section botanique de Moutiers, s'est déroulée sous un soleil que nous n'avions pas vu depuis un certain temps.
Naves, la première destination prévue étant inaccessible, les gentils organisateurs de Moutiers nous ont donné rendez-vous à St Jean de Belleville.
Après un accueil chaleureux, ils nous ont emmenés à 1440m d'altitude au lieu-dit "La Roche" qui domine St Jean.
35 botanistes dont 4 de Montmélian ont pu admirer :
les lys orangés , les anémones pulsatilles, un tapis de muguet (célèbre porte bonheur du 1er juillet) et bien d'autres fleurs moins connues mais tout aussi remarquables ...
La reprise des premières sorties de la section, effectuées avec Christiane Cottet, s’est poursuivie, lundi dernier 8 avril 2014 , par une sortie spécialement axée sur les « plantes culinaires ».
Sortie botanique du samedi 11 mai 2014 au CHEYLAS (Site protégé de la ROLANDE)
50 personnes se sont retrouvées à Ugine ce dimanche 22 juin 2014 .
Pas facile pour les organisateurs d'encadrer un groupe aussi lourd sur les sentiers étroits , mais spontanément de petits groupes se sont formés ...
Les membres de la délégation de Montmélian ont pu partager leurs connaissances : Cam Hong, sa grosse flore en bandoulière, pouvait déterminer toutes les plantes rencontrées, Ginette était sollicitée à propos des Poacées , Gérard reconnaissait la Tofieldie au premier coup d'oeil et venait en aide à ceux qui recherchaient vainement cette fleur à la page des Laiches...
Jean-Pierre identifiait les Orchis,
Jean-Louis répondait à toutes les questions concernant les roches rencontrées et les autres étaient capables de déterminer en plein vol un Machaon ou un Flambé
Journée inoubliable dans un cadre grandiose entre le Mont Blanc et le Mont Charvin ...