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    2016/2017

    VENDREDI  12 MAI 2017



    «  L’image sculptée de la Mère et l’Enfant , des origines au Moyen-Age »  

    Ce vendredi la saison de Culture et Découvertes se terminait par une conférence animée par Mr Jean-Claude Bouchet, Président des Amis de Montmélian et de ses environs sur le thème « L’image sculptée de la Mère et l’Enfant des origines au Moyen-Age. »


    Le sujet de la Mère et l’Enfant, l’un des plus riches de l’histoire de l’art apparaît dès les premières manifestations artistiques de l’homme. Il répond sans doute aux mystères qui entourent la procréation et la fertilité.

    Les premières sculptures sont des Vénus préhistoriques

    Les plus anciennes sont des jeunes filles de 37000 ans d’âge ! Elles portent les noms de Venus de Hohle Fels, de Lespugue, de Willendorf, Laussel, ou ce beau visage de la «Dame à la capuche de Brassempouy. »


    Ces statuettes seraient la matérialisation d’un style commun, voire d’une religion commune qui va durer plusieurs millénaires sur toute l’Europe habitée. Certains évoquent l’idée d’une Grande Déesse Mère qui se confondrait en partie avec une symbolisation de la nature, mais cela fait encore débat.


    Ce concept se serait poursuivi en Egypte où des cultes nouveaux apparaissent, en particulier celui d’Isis avec une multitude de statuettes la représentant allaitant son fils Horus. Ce culte va perdurer pendant des millénaires pour se poursuivre avec les cultes de Déméter en Grèce jusqu’au début du christianisme.

    A partir des représentations peintes dans les catacombes de Rome dès le 4e siècle, le culte de la vierge Marie va générer une statuaire originale, les « Vierges en Majesté » dont un grand nombre s’abriteront dans les écrins de ces belles églises romanes d’Auvergne et du sud de la France. Les Vierges noires susciteront la dévotion des pèlerins. ( Myans, Rumilly, La Rochette….)


    Des vénus préhistoriques aux Vierges en Majesté, Vierges de douceur, Vierges de douleur, curieuses et rares, toutes continuent encore à nous émouvoir aujourd’hui.

    Largement illustrée de documents inédits, cette conférence a bénéficié des découvertes les plus récentes sur un sujet rarement abordé de cette façon.

    VENDREDI 10 AVRIL 2017

    C'est à un très beau voyage, sur les contreforts sLes membres de la section Cultures et Découvertes du Foyer rural de Montmélian prennent de la hauteur...ud de l'Himalaya et au Sikkim, petit royaume rattaché à l'Inde, que nous a conviés Mr .Michel Dupuy au moyen d'un film aux qualités esthétiques évidentes, tant par le choix des images que par les couleurs et les contrastes.


    Il s'agit d'un périple culturel et sportif permettant la découverte d'un pays de montagne très différent du notre par son climat subtropical, à l'origine d'une végétation luxuriante de fougères et rhododendrons géants autour de 2000 m, des étages de végétation très décalés (conifères et landes de bruyères à partir de 3000 m. En toile de fond, des montagnes renommées, impressionnantes comme le Makalu, l'Everest et plus proche, semblant accompagner les trekkeurs, le Kangchenjunga (3ème sommet de la planète avec ses 8590m).

    Au départ, visite de Darjeeling, havre de fraîcheur pour les colons anglais dès le début du 20 ième siècle et centre de production de thés réputés dans le monde entier ,puis nous mettons nos pas  -de façon virtuelle bien sûr-  dans ceux d'une équipe entraînée et volontaire dans le premier trek de la Singalila Ridge, chemin de crêtes permettant la contemplation de levers de soleil tout simplement fabuleux sur des glaciers vertigineux. Chemin faisant nous croisons des files de mulets ou de yaks chargés de matériel pour assurer l'intendance des voyageurs et apporter le nécessaire aux habitants car les routes sont rares.

    Ces treks représentent une source de revenus non négligeable pour les habitants. La descente permet de voir des villages entourés de cultures en terrasses, des écoles aux enfants en uniformes et de nombreux monastères réputés présentant des panthéons de dieux divers, nombreux, peints de couleurs vives sur fond de musique lancinante. Ces lieux à l'atmosphère magique, d'une grande spiritualité, attirent de très nombreux pèlerins.


    Sur le deuxième trek du Kot hala qui permet de remonter une vallée sauvage, des difficultés majeures rendent l'engagement plus intense : sentiers caillouteux, trajets très longs pour certaines étapes, dénivelés plus importants, ponts suspendus sur des torrents impétueux. Il s'agit d'atteindre le Col de Zomgri à 5000 m d'altitude malgré la pente raide et rocailleuse, le froid plus intense et le souffle court. Une bourrasque de neige, un autre col au milieu des taches flamboyantes des bruyères et la découverte de rares animaux sauvages, des chèvres, avant d'arriver au campement que les porteurs ont déjà dressé et où les cuisiniers s'activent. Deux jours de descentes longues dans une trace ouverte par guides et sherpas, à travers une végétation de plus en plus épaisse faite de mousses, fougères et arbustes masquant un hypothétique sentier.


    En définitive, vingt jours d'immersion dans un autre monde dont on doit sortir quelque peu changé...


    Les nombreuses questions posées sur des aspects très précis de ce voyage témoignaient de l'intérêt suscité par cette conférence et peut-être d'un désir d'aller aussi voir là-bas ou là-haut ?

    MERCREDI  29 MARS 2017

    C'est à Lyon que le Foyer Rural de Montmélian, Section Culture et Découvertes, s'est rendu pour découvrir quelques lieux témoignant des origines et de l'évolution de la ville.


    Les visites commençaient sur la colline de Fourvière, choix incontournable, car c'est là qu' en 43 av.J.C, naissait Lugdunum qui allait devenir la capitale de la Gaule romaine. Ce sont les vestiges de cette cité que l'on voit dans le Parc archéologique, Forum, Théâtre et Odéon.
    Vouée à la vierge depuis le 12ème siècle, la colline de Fourvière est restée un haut lieu de la cité. En 1643, les Echevins de Lyon font le vœu d'y monter chaque année si la peste cesse, coutume maintenue de nos jours chaque 8 septembre. Le 8 décembre 1852, une statue dorée érigée sur le clocher de la chapelle donne lieu à une tradition à l'origine des Illuminations de la ville, très connues dans notre région. En1870, pendant la guerre contre la Prusse, Lyon étant menacé, les Lyonnais font vœu de bâtir un grand sanctuaire si la ville est épargnée. L'architecte Pierre Bossan développe le projet d'une église de style éclectique, chantier gigantesque qui durera 24 ans. A l’intérieur , murs et coupoles des trois nefs sont ornés de mosaïques et de vitraux. Le contraste est saisissant entre l'extérieur rappelant une forteresse en pierre blanche et l'intérieur où l'or et la richesse des couleurs dominent. A une centaine de mètres, se dresse une tour métallique, Tour Eiffel en modèle réduit, antérieure à la basilique, symbole des oppositions politiques de l'époque.


    De l'esplanade une vue panoramique de Lyon permet de comprendre son extension vers l'est, au-delà des deux fleuves et de repérer les quartiers les plus connus (Croix Rousse, Bellecour, Part-Dieu). Une descente au soleil par les jardins et les «terribles» escaliers, un peu trop nombreux pour les sportifs moins entraînés que nous sommes au sortir de l'hiver, nous amenait au quartier Saint Jean, ses maisons Renaissance et ses traboules.


    Lyon capitale de la gastronomie a connu, dès le début du XXe siècle, l'implantation de grandes maisons comme la Brasserie Georges qui nous accueillait dans le cadre des restaurants traditionnels.


    L'après-midi était consacrée au Musée des Confluences, musée d'histoire naturelle, d'anthropologie, des Civilisations situé dans un bâtiment de style déconstructiviste, œuvre de l'agence autrichienne Coop Himmelb(l)au, sur la pointe sud de la presqu'île constituée par la confluence du Rhône et de la Saône. Verre, acier, inox, béton et surtout obsession du ciel et de la transparence, l'ensemble fonctionnel offre des vues merveilleuses sur les fleuves, les ponts et la ville.
    A l'intérieur, entraînés dans un voyage à rebours qui permet d'aller vers l'origine du vivant jusqu'au Big Bang, nous sommes renvoyés à des questions qui se posent à nous de façon cruciale face aux évolutions de notre monde, par exemple le changement climatique modifiant notre environnement et nous forçant à nous adapter. Un autre lieu décrypte la « maille du vivant » essayant de répondre à la question « qui sommes-nous ? ». Le Buisson du Vivant, aux ramifications issues d'un même point, dont certaines s'arrêtent en chemin, présente l'homme comme une brindille, espèce animale parmi d'autres mais unique cependant par sa vie complexe, ses grandes capacités cognitives, son influence sur l'environnement. Puis dans l'espace Sociétés, apparaît la structuration en sociétés, en cultures et les verbes créer, organiser, échanger sont là pour nous le rappeler par des exemples empruntés à des civilisations lointaines dans le temps ou l'espace ou locales. Enfin, Eternités, visions de l'au-delà, fait réfléchir à la place de la mort, pour lui donner un sens, l'homme étant le seul être vivant à s'interroger sur cette question.


    Pour résumer, une histoire du vivant qui nous touche, stimule notre réflexion, un remue-méninge un peu rapide nous incitant à revenir peut-être !

    VENDREDI 10 MARS 2017


    Une conférence, dont le sujet était « Le pouvoir de la musique sur notre santé physique et mentale » par Sophie Donnadieu, Maître de Conférences au Laboratoire de Psychologie de l'Université de Savoie Mont-Blanc, a intéressé les membres de la section Culture et Découvertes du Foyer Rural de Montmélian.


    La question soulevée était l'étude des effets de la musique sur le fonctionnement du cerveau, de voir dans quelle mesure la pratique musicale pouvait modifier certaines régions cérébrales avec bénéfice et être considérée comme un outil thérapeutique possible pour soigner, ou tout au moins réduire, certains troubles, difficultés langagières, vieillissement cognitif. On observe, en effet, à l'aide de tests opposant musiciens et non-musiciens, que la pratique de la musique entraîne des changements structuraux et fonctionnels plus importants chez les musiciens, des connections avec d’autres aires cérébrales, une stimulation de régions impliquées dans d'autres fonctions comme le langage, la motricité, la mémoire.


    La plasticité cérébrale, mécanisme par lequel le cerveau est capable de se modifier lors d'un apprentissage, va se trouver favorisée par la pratique et même par l'écoute de la musique...D'où un intérêt et une recherche renforcés des neuro-scientifiques pour utiliser la musique comme outil de remédiation.


    Par exemple, pour aider les aphasiques en leur faisant chanter ce qu'ils ne peuvent plus dire, utiliser le rythme pour faire remarcher de façon plus naturelle des Parkinsoniens, améliorer les troubles phonologiques d'enfants atteints de dysphasie ou de dyslexie.

    Ce peut être aussi de permettre une plus grande et plus rapide récupération pour des personnes victimes d'un stress ou d'un AVC grâce à des activités musicales quotidiennes permettant une amélioration de la mémoire à court terme, du langage, de l'attention et du bien-être et également d'apaiser la douleur ressentie permettant ainsi une réduction des médicaments.

    On pense également aux effets neurostimulants de la musique qui pourraient permettre une réduction des conséquences du vieillissement en agissant sur l'humeur, la qualité de la vie et les liens sociaux par le biais de chant choral, d'apprentissages individuels ou d’écoute.


    Ces perspectives très intéressantes et encourageantes ne doivent pas faire oublier que santé physique et mentale, et amélioration de la vie peuvent également être favorisées par l'investissement dans des activités autres que la musique.

    VENDREDI 10 FEVRIER 2017

    Lors de la dernière conférence du Foyer Rural de Montmélian,

    M.Fabien Hobléa, enseignant chercheur à l'Université de Savoie, a présenté le Mont Granier sous le titre énigmatique "Chute et rechutes d'une icône ".

    La salle comble témoignait de la fascination des habitants de la zone pour cette montagne mythique et emblématique tant admirée, scrutée et redoutée.

    C'est en effet le 24 novembre 1248 qu'a lieu le grand écroulement de toute la face Nord, la plus grande catastrophe alpine de mémoire d'homme, relatée par des chroniqueurs de l'époque, faisant état de 16 villages ensevelis, dont Saint André, et de 5000 morts, chiffre ramené à notre époque à 1000 environ.
    Des études faites vers 1998 ont montré que 5 millions de mètres cubes de roches calcaires tombant sur des sols marneux très humides avaient provoqué des coulées impactant 32 km2 sur une épaisseur de 15 à 100 mètres créant les Abymes, paysage à forte valeur patrimoniale.

    La face Nord, paroi verticale de 900 m en est la cicatrice et permet de voir la stratigraphie de la montagne et de mieux la comprendre.

    Le Granier est un karst alternant parois calcaires et strates de marnes avec toutes les caractéristiques gouffres, fissures, galeries dont 77 km ont été explorées.

    Le grand écroulement a laissé une empreinte à travers récits et paysages mais d'autres rechutes ont eu lieu au fil des siècles, sorte de piqûre de rappel pour les habitants .


    En 1953, 100 000m3 s'abattent de la face Nord donnant lieu à une surveillance avec, dans les années 90, la pose de fissuromètres et l'observation attentive de galeries grâce à un travail impressionnant alliant géologie et spéléologie.

    Plus proche de nous, s'est manifestée une activité intense :

    en janvier 2016, 120 000m3 de la falaise nord-ouest s'écroulent
    puis le 7 mai, sur la face nord-est, une grosse écaille évaluée à 50 000m3 emprunte le Ravin du Diable avec des blocs formant une plage de dépôt qui le 13 mai se mettra en mouvement par l'action conjuguée des précipitations et du torrent de la Glacière en crue et donnera naissance à des laves torrentielles très dangereuses avançant inexorablement et coupant la route départementale allant de Chapareillan au Col du Granier et la piste forestière

    Des conditions climatiques exceptionnelles, une année 2016 la plus chaude en Savoie avec des hivers atypiques, peuvent expliquer cette recrudescence d'activité qui ne peut se justifier par des phénomènes sismiques trop faibles, Des mesures ont été prises par les municipalités concernées et services compétents RTM (ONF), Protection Civile ...pour interdire l'accès aux sentiers de randonnées et lieux situés au-dessous des zones dangereuses et à la croix menacée par de nouvelles fissures et l'on sait ,d'après les estimations du service RTM, que 60 000m3 risquent de tomber ; d'ailleurs de nouvelles chutes de moindre importance se sont encore produites en janvier 2017.

    Le Granier est plus que jamais étudié ,des moyens de surveillance-extensomètres entre les parois des fissures- transmettent des mesures en continu grâce à l'installation de panneaux solaires .


    La population locale est invitée et même encouragée à communiquer toute observation d'une quelconque modification, participant ainsi à la sécurité générale et développant un intérêt accru et une meilleure compréhension de son environnement .

    VENDREDI 6 JANVIER 2017

    Sujet original, peu traité, ne pouvait que passionner les membres du Foyer Rural,Section Culture et Decouvertes pour cette rentrée de janvier 2017.

     En effet,M.Yannick Grand, professeur agrégé, présentait le résultat de ses travaux d'une dizaine d'années sur le thème espionnage et espions en Savoie sur la frontière italienne, plus spécialement durant la période 1860-1914 .
    L'espionnage entre nations voisines qu'il soit militaire, défensif ou économique a toujours existé mais la constitution d'une frontière avec l'Italie lors du rattachement de la Savoie à la France a créé une nouvelle donne et un besoin accru de surveillance réciproque, accompagné d'une suspicion et d'une méfiance nouvelles .
    Le tracé de la frontière établi par les militaires des deux pays avec une grande minutie si ce n'est toujours avec justesse ( en témoignent les confusions entre cairns élevés par les bergers et bornes frontières ) aboutit à une cartographie développée .

    La crainte de l'autre, le désir de se protéger vont entraîner la construction de bon nombre de cabanes, refuges ,certains à plus de 3000 m d'altitude, occupés toute l'année par des militaires .Ces postes permettent des observations permanentes sur la frontière, visant essentiellement les ouvrages militaires, fortifications, blockhaus, redoutes et les mouvements et entraînements de troupes .

    L'incursion en terre étrangère et au mépris du droit des soldats permet une observation plus précise, renforcée par l'utilisation,dès les années 1890, d'appareils photographiques lourds-de 35 à 40 kg -encombrants
    car accompagnés obligatoirement de trépieds et plaques de verre de poids équivalent .Notons que ces appareils avaient de forts objectifs permettant de voir avec précision à 24 km de distance et d'autoriser une surveillance très fine .
    Parallèlement à ces services officiels de contrôle de la frontière par des militaires,douaniers, organismes de renseignement, va se faire sentir le besoin d'un réseau d'observateurs de "l'étrange", de"l'anormal"recruté dans le peuple savoyard parmi les personnes qui se déplacent pour leur métier, gardes forestiers, agents de la voirie, alpagistes, postiers, facteurs, paysans susceptibles d'observer les déplacements de personnes dans les vallées de Maurienne et de Tarentaise .
    Ces excès de surveillances réciproques font de toute personne se dirigeant vers la frontière, un suspect suivi, fiché, objet d'une enquête et de rapports, voire gardé à vue . Les premiers touristes britanniques accomplissant leur tour d'Europe, les premiers alpinistes, les curistes des stations thermales qui commencent à s'implanter se plaignent de cette situation pour le moins fâcheuse et contraignante .Les acteurs du développement touristique voient également d'un mauvais oeil cette "espionite" dont les effets frôlent parfois l'incident diplomatique .
    La surveillance de la frontière, une nécessité et une réalité, entraînant une omniprésence des militaires, une implication du peuple fournisseur d'"espions", va contribuer à la politisation des Savoyards et à leur "républicanisation", donc à une intégration renforcée dans leur nouveau pays, la France .C'est peut-être l'une des conséquences les plus intéressantes de cette "espionite" développée à tout-va, car en fait son efficacité reste limitée, voire douteuse :34 affaires ayant donné des suites
    diplomatiques et 300 des rapports trop nombreux pour être exploités .


    Précision historique, clarté, témoignages apportant une note d'humour à sa présentation, réponses aux différentes questions du public ont fait de cette conférence une réussite 


    Prochaine conférence : vendredi 10 février " Le Mont Granier chute et rechute d'une icône"

    VENDREDI  9 DECEMBRE 2016

    C'est un sujet à première vue difficile car renvoyant à des convictions personnelles, qu'a traité M.Christophe Batailh, philosophe et théologien, dans sa conférence présentée à la section Culture et Découvertes du Foyer Rural .


    Il s‘agissait, en effet, de présenter les trois religions monothéistes, le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam et d'en extraire leurs spécificités tout en soulignant les similitudes et les différences de leur approche du divin

    Toutes trois sont appelées "les Religions du Livre" car le livre est leur support, retranscrivant la parole de Dieu mais rapportant aussi les récits, les rites, les débats sur leur contenu, ce qu' on ne retrouve pas dans les autres religions .


    C'est dans la Bible hébraïque , la Bible chrétienne et le Coran que sont présentées les trois religions monothéistes.


    La bible Hébraïque témoigne de longs siècles d'écriture et rapporte l' histoire du peuple juif que Dieu a choisi et accompagné, le peuple élu .


    La Bible chrétienne
    montre l'universalité du message du Christ, Dieu proche qui ressemble aux hommes .


    Dans le Coran, Dieu est présenté comme le seul et l'unique, tout autre, c'est à dire transcendant mais proche.


    Des différences donc dans la représentation d'un Dieu selon chacun des monothéismes mais aussi
    des similitudes, une unité, un fonds commun- Abraham n'est-il pas considéré comme le père de tous dans les trois religions ?


    Après avoir perçu ces ressemblances, avoir souligné que la règle d'or de réciprocité (faites aux hommes ce que vous voulez qu'ils fassent pour vous) existe dans ces trois monothéismes , que peut- on opposer à des intégrismes prônant la haine et à des réponses fondées sur la peur, le jugement hâtif et l'amalgame si ce n'est une meilleure connaissance des autres mais ce qui se vit actuellement nous permet-il d'être optimistes ?

    VENDREDI 18 NOVEMBRE 2016

     Une conférence s'est tenue , animée par Gilbert Bosetti, sur son récit autobiographique qu’il relate dans son livre : « Un petit Dauphinois de l’Occupation à la Libération ».

    Issu d’une famille de paysans et d’ouvriers émigrés de Suisse et d’Italie, Gilbert Bosetti, dit « Gigi » a grandi à Grenoble durant les années difficiles de l’Occupation et un après- guerre plus réjouissant. L’ascenseur social lui a permis, grâce aux Ecoles normales primaire et supérieure de devenir professeur émérite de l’université Stendhal.


    Les années de son enfance mettent en scène Grenoble sous l’Occupation italienne puis allemande, les affrontements entre résistants et collabos, la Libération, le retour de captivité du père après 5 ans d’absence, la lente reconstruction dans le milieu paysan des Terres froides et la banlieue ouvrière grenobloise. Le point de vue très affectif du fils unique retrace en famille, à l’école et dans la rue, les jeux et les larcins d’une bande de quartier, l’éveil de la sexualité, l’attrait du sport. Ce petit monde révolu nous touche encore par l’universalité des étapes de l’initiation enfantine.


    Les réflexions de l’adulte sur son comportement d’enfant et celui de son entourage l’ont amené à enquêter sur la jeunesse de ses ancêtres pour découvrir des secrets de famille et un manque du modèle paternel caractéristique de plusieurs générations que l’on ait ou non connu cette époque.


    Le conférencier lui-même très ému à la narration de son enfance, a encouragé le public présent et nombreux à retrouver son passé, écrire sa vie ou en immortaliser des étapes importantes car c’est aussi un héritage qu’on laisse à ses descendants et qui leur permettra au fil des générations de garder la mémoire du passé et de leurs origines. Evoquer sa vie n’est pas uniquement parler de soi, mais aussi de la vie autour de soi, car « on sait toujours mieux où aller quand on sait d’où l’on vient ».

    VENDREDI 7 OCTOBRE 2016

    Le thème de cette reprise, l’électromagnétique ou comment agir concrètement pour atténuer les effets perturbateurs des ondes chez vous présentée par Bruno Geissert, conseiller en environnement, spécialiste des mesures et des actions de correction et prévention dans l’habitat et les lieux de travail.


    Les champs électromagnétiques CEM, suscitent des interrogations et inquiétudes relatives à leurs impacts sur la santé, qui se focalisent en particulier sur les lignes à haute tension et les antennes relais des téléphones mobiles. Les sources d’exposition aux ondes électromagnétiques sont nombreuses provenant de l’environnement immédiat (radio, téléphones sans fil DECT, téléphones portables, tablettes, babyphones, wifi, TNT, Bluetooth….Elles peuvent entraîner de réels problèmes de santé à long terme tels que fatigue, pertes de mémoire, apathie, troubles du sommeil, maux de tête, vertiges, malaises…


    L’hygiène électromagnétique consiste à abaisser l’exposition d’ondes électromagnétiques de son entourage direct, pour vivre dans un environnement le plus sain possible, en conciliant le bénéfice des appareils utilisés au quotidien et les ondes qu’ils génèrent par des usages adaptés.

    De petits gestes simples peuvent nous aider : gérer le wifi et le désactiver lorsqu’il n’est pas nécessaire, privilégier la chambre : éviter le radio- réveil, le chargeur de téléphone, le babyphone loin de la tête du bébé (ou pas du tout), atténuer les effets des lampes de chevet en vérifiant le sens du branchement afin que la phase soit coupée par l’interrupteur et non l’inverse, utiliser un téléphone filaire, vérifier que les appareils soient reliés à une prise de terre efficace, atténuer les effets des tablettes PC en choisissant un modèle avec ethernet ou utiliser un adaptateur USB-ethernet qui fonctionne sur Ipad, Iphone, choisir les bonnes ampoules, adopter des blocs prises blindés…


    Un public attentif et intéressé a suivi avec attention cette conférence, de nombreuses questions furent posées, cette journée se terminait par le verre de l’amitié et pâtisseries autour de Jeannine Delahaye présidente et son équipe.


    Prochaine conférence, vendredi 18 novembre : « un petit Dauphinois de l’occupation à la libération ». Gilbert Bosetti, professeur émérite de l’université Stendhal de Grenoble, nous fera vivre, avec beaucoup d’émotions ce récit d’après-guerre.

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    73800 Montmélian

    04 79 33 81 92