L'origine et la signification des noms de lieux en Savoie, tel était le vaste sujet de la dernière conférence de la saison présentée par Roger Vita.
C'est devant une assistance intéressée que le conférencier, archéologue et historien amateur, fit découvrir l'étymologie de ces mots anciens dont l'écriture a été modifiée, déformée, au gré du temps par la phonétique.
D'origine celte, gauloise, romaine ou burgonde, ils peuvent avoir un rapport avec la géographie du lieu, tels Villard ( hameau, village), Montmélian ou La Motte ( un mont), ou de chemins étroits, comme l'Etraz, Détrier, ou de la présence d'eau, comme Aigueblanche, Aiguebelle, Fontcouverte ( fontaine), ou de cours d'eau, comme Brides, La Bridoire, Nancroix ( le nant est un ruisseau), Les Mollettes ou le Mollard (lieux mouillés) ou de présence de cailloux, comme les Calloudes.
D'autres fois; il s'agit de la présence de bois, comme la Biole (bois en latin), Bessans, Bozel, ou de certaines variétés d'arbres, comme La Ravoire (de robur,le chêne en latin) ou Feissons ( le fayard ou hêtre).Montvernier ( les vernes ou aulnes).
La présence d'oiseaux a donné Vogland (de l'allemand vogelland, le pays des oiseaux), celle de corbeaux Corbel, celles de chamois a donné Chamoux, Chamousset.
Les châteaux ont donné Bourg (de l'allemand burg) ,les maisons fortes La Bathie.
Des propriétaires de terrains ont aussi très souvent donné leur nom aux lieux.
Il est impossible de citer toutes les origines, tant le sujet est vaste, mais, comme il est proche de l'auditoire, de nombreuses questions furent posées au conférencier, qui recueillit un grand succès.
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Les Compagnons du Tour de France
par Jean-Paul Chapelle, Compagnon charpentier des Devoirs
"Savoir-être" par des qualités humaines apprises au contact des autres et "Savoir-faire dans l'excellence" fruit d'une formation par itinérance pour enrichir ses connaissances, c"est ainsi que l'on pourrait résumer ce que l'on appelle le Compagnonnage.
Le Compagnonnage est présent en France et en Europe depuis 8 siècles au moins. Cest le prolongement d'une méthode d'enseignement technique et philosophique dont le principe remonte aux origines des métiers.
Les Compagnons qui ont participé à la construction des cathédrales, de le Tour Eiffel, sont aujourd'hui à la pointe des réalisations les plus modernes et participent aux restaurations d'ouvrages les plus pestigieux et aux grands chantiers contemporains.
Après une scolarité de départ , CAP, bac pro ou licence professionnelle, il y a trois niveaux de formation : apprenti, puis aspirant, enfin compagnon, après la réalisation d'un travail de réception, appelé aussi le "chef d'oeuvre".
Lors de leur tour de France, qui peut durer de 3 à 5 ans ou plus, un réseau de "Maisons des Compagnons" leur assurent une vie basée sur l'égalité, le respect, l'entraide et l'échange des connaissances.
Les Compagnons sont reconnus partout et par tous comme des professionnels exemplaires.
Leur devise est " Servir sans s'asservir ni se servir"
Le Compagnonnage est aujourd'hui un moyen original pour se former à un vrai métier en ouvrant un large éventail d'embauches possibles.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
C'est ce sujet douloureux, que le Docteur Minou Poirier, psychanalyste et psychosomaticienne a traité devant les adhérents.
Nous avons tous été touchés, bien qu'à des degrés différents, par la perte d'un proche.
Un travail de deuil est à faire, en plusieurs étapes, qu'il faut respecter pour que le cheminement intérieur se fasse le mieux possible.
La première étape d'un deuil est celle où l'on est sous le choc, où l'on n'y croit pas, c'est la période du déni. Celà peut durer longtemps. Les funérailles, les messes d'anniversaire, aident à concrétiser le deuil et à en marquer des étapes.
La seconde étape est celle de la révolte: pourquoi lui ou elle. On est en colère.
Il faut sortir cette colère, physiquement, sinon on peut retourner l'agressivité contre soi. On est frustré de tout ce que nous donnait la personne, on lui en veut. En général on refoule cette période, car on se sent coupable d'avoir des sentiments "négatifs".
La troisième période est celle de la tristesse. On n'accepte pas, mais on se rend compte que l'on ne peut rien changer. Pleurer est normal, sans celà on crée des tensions intérieures.
C'est d'autant plus douloureux qu'on a déjà vécu un deuil précédent , ou un abandon, qui réactivent tous les deuils précédents. Les évènements graves, comme un divorce, une perte d'emploi, un départ à la retraite peuvent avoir été vécus comme des abandons. On peut se faire aider par un psychiatre, un psychanalyste, même pour une courte période ou par un psychologue.
Certaines personnes ont honte de redevenir heureuses. Peur du qu'en dira-t-on, or personne ne doit nous donner l'autorisation de continuer notre vie.
En résumé ce travail de deuil en plusieurs étapes, nous fait faire un cheminement intérieur qui permet, au bout d'un certain temps, d'arriver à parler de la personne disparue sans avoir d'émotion violente.
Site du Dr Minou Poirier : www.minoupoirier.e-monsite.com
Adresse mel : minou.poirier(at)wanadoo(point)fr
Sortie à Fort Barraux :
Cette première sortie a permis aux adhérents de visiter, avec les commentaires de Chantal Julo et Patrick Deschamps, un lieu historique rendu célèbre, tant pour la Savoie que pour le Dauphiné.
Depuis 1597, Fort Barraux constitue l'une des plus anciennes et des plus prestigieuses places défensives des Alpes.
Ce type d'architecture dite bastionnée, apparue en Italie dès le début du 16eme siècle, succède aux constructions des châteaux forts. Ceci s'explique par l'évolution des armes à feu et en particulier des canons qui sont de plus en plus performants.
Une fortification bastionnée se caractérise par sa forme en étoile, hérissée de bastions (ouvrages pentagonaux qui remplacent les tours d'angles cylindriques de l'époque médiévale ) et d'ouvrages avancés.
Construit par provocation en 1597, à la demande de Charles-Emmanuel Ie , duc de Savoie, sur les terres de son cousin et ennemi Henri IV, par l'architecte piémontais Ercole Negro, il sera pris en 1598 par le Connétable Lesdiguières et deviendra ainsi français.
Sentinelle du Grésivaudan, Fort Barraux sera revu et amélioré au cours des siècles, surtout lors d'une importante campagne de travaux prescrite par Vauban ( célèbre ingénieur militaire de Louis XIV ) en 1692 et 1700.
Depuis l'origine le fort a rempli une fonction surtout disuasive. Mais il a aussi servi de garnison ainsi que d'entrepôt pour les armes et les munitions.
D'autre part, il a joué un rôle de prison militaire, pour les troupes ennemis ( des officiers allemands y ont séjourné en 1917 et 18) mais aussi civile, pendant la Seconde Guerre Mondiale. A partir de juillet 1940, il devient un Centre de Séjour Surveillé, où l'on enferme des traficants du marché noir, des prisinniers politiques, des et des femmes étrangers d'origine juive en transfert pour les camps de concentration.
Le fort a été acquis par la commune de Barraux en 1988. Depuis cette époque et jusqu'au mois de mai 2004, il a servi notamment à la réadaptation de jeunes délinquants.
A l'heure actuelle, il fait l'objet d'études diverses et approfondies à propos de ses possibilités de réutilisation : patrimoniales, culturelles, économiques, privées ou municipales.
La visite de ce site exceptionnel par sa pureté, qui est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1990, permet de découvrir, au travers de ses fortifications et de ses bâtiments, quatre cents ans d'histoire militaire.
Le repas de midi était pris à Bellecombe, à l'auberge du Pas de l'Alpette, une auberge de pays aux couleurs du terroir, un cadre bucolique au coeur d'un petit village dominant la vallée du Grésivaudan, face à la chaîne du massif de Belledonne et au Mont Blanc.
Les participants profitèrent du magnifique panorama en se rendant auprès de la chapelle de l'ancien château, qui au sommet du hameau de Bellecombe, à 700 mères d'altitude, a des remparts datant du Xe siècle encore visibles , et à la table d'orientation qui surplombe la Savoie et le Dauphiné, tous deux baignés par l'Isère.
Une journée fort agréable, favorisée par un soleil printanier, que les adhérents se sont promis de renouveler.
"L'homme et la lune" .
L'homme a toujours levé les yeux vers le ciel. La lune y occupe une place particulière et enflamme son imagination depuis les temps les plus anciens.
Que sait-on sur notre satellite naturel ?
C'est à cette question que Pierre Henriquet , astrophysicien au Planétarium de Vaux-en-Velin (69), a répondu avec brio et précision, passionnant son auditoire.
On forme l'hypothèse que la formation de la lune résulterait d'une collision avec une autre planète, aux origines de la terre. Des matériaux des deux planètes auraient été alors éjectés hors de la terre, se réunissant par la suite pour former la lune.
Quant aux hommes, la lune a été prise pour une divinité et leur a inspiré de nombreuses superstitions, mais elle a aussi été étudiée. On connaît un calendrier lunaire, qui date de 30.000 ans, où les phases de la lune sont gravées sur un os d'oiseau.
Si les Mayas, les babyloniens et les grecs ont été de grands astronomes, ils croyaient que la terre était au centre de l'Univers, ce qui pouvait se comprendre, tout ce que l'on voyait, la lune , le soleil et les étoiles, tournant apparemment autour de la terre.
Ce n'est qu'en 1610 que Galilée découvrit la véritable organisation de l'univers et mit la terre à sa vraie place, dans le système solaire.
Si des auteurs comme Cyrano de Bergerac, jules Vernes, Hergé et son Tintin furent par leurs écrits les précurseurs de l'histoire de la conquête de la lune, ce sont les russes qui s'en approchèrent les premiers, les américains mettant le pied sur la lune le 21 Juillet 1969 lors de la mission Apollo 11.
Le coût énorme de cette conquête, dans un contexte de compétition, explique la période de répit actuelle, mais l'étude de la lune continue, a l'aide des appareils scientifiques qui y ont été déposés et nous réservera peut-être des surprises.
« Femmes et Alpinisme : la conquête»
Cécile OTTOGALLI , maîtresse de conférences et historienne du sport,
nous présente l'histoire de la conquête de la montagne par les femmes et les résistances qu’elles rencontrent dans un domaine jusqu’alors perçu comme réservé aux hommes.
La conquête de la montagne par les femmes est corollaire au développement de l’alpinisme.
Les femmes s’y engagent dans le même temps que les hommes même si elles sont souvent considérées comme des « exceptions », mal vue par les hommes et la société.
Les hommes considèrent que les femmes sont trop faibles, face à la montagne redoutable.
La première ascension du Mont Blanc par une femme, MARIE PARADIS, en juillet 1808, est peu significative, car elle est « tirée, hissée, traînée » par des guides qui veulent surtout obtenir quelques publicités,
mais HENRIETTE D'ANGEVILLE, en septembre 1838, la fait par ses propres moyens et avec ténacité.
Elle est à ce titre la pionnière du Mont Blanc.
La pratique de l’alpinisme se développe avec l’action du CLUB ALPIN FRANCAIS qui autorise l’adhésion et encourage la pratique des femmes, dès sa création en 1874, dans un contexte de redressement de la patrie (post défaite contre la Prusse en 1871) où la montagne permet l’acquisition de vertus physiques et morales.
De grandes périodes se dessinent, comme celle des années 20-30, suite aux conséquences de la guerre, où les femmes vont pouvoir devenir maîtres de leurs courses en organisant les premières cordées féminines.
Le Groupe de Haute Montagne, dès sa création en 1919, accepte lui aussi les femmes, qui vont acquérir ainsi une technique adaptée à la haute montagne.
La période d’après la deuxième guerre mondiale voit les femmes se lancer dans l’Himalaya, avec notamment l’alpiniste CLAUDE KOGAN.
Enfin, dans les années 80, les femmes accèdent à une nouvelle étape de leur autonomie en montagne grâce au diplôme de guide de haute montagne, obtenu en 1983 par MARTINE ROLLAND.
Les femmes alpinistes ont ainsi fait preuve d’une sorte de féminisme en acte.
Elles ont progressivement conquis, au prix de nombreuses résistances et critiques, l’espace de la montagne et par là-même de leur liberté.
Depuis 30 ans, elles sont de plus en plus nombreuses mais peinent encore à être rendues visibles.
Voir, de Madame Cécile Ottogalli :
« Femmes et alpinisme : un genre de compromis, 1874-1919 ».
Vauban, l’homme et l’ingénieur du Roi
Philippe MARQUET, architecte honoraire et ancien délégué Vauban pour la Savoie et l’Isère, fait découvrir le célèbre concepteur des fortifications qui portent son nom, mais aussi l’homme Vauban en son « for intérieur ».
Né en 1663 dans une famille de petite noblesse du Morvan, il reçoit son brevet d’ingénieur à 22 ans et devient à 35 ans gouverneur de la citadelle de Lille, construite sur ses plans.
Il sera nommé Commissaire Général des Fortifications,
puis Lieutenant Général des armées du Roi
et finira comme Maréchal de France, après 50 ans d’une carrière exceptionnelle au service du Roi-Soleil.
D’abord preneur de villes, à l’issue de sièges qu’il organise d’une façon rigoureuse, afin d’en limiter les victimes et les dégâts,
« Plus de poudre et moins de sang », disait-il,
et ensuite bâtisseur de fortifications, il créa ou s’occupa de nombreuses fortifications et même de villes neuves.
Sa devise: « Parfois détruire, souvent construire, toujours servir »
Au cours de ses nombreux déplacements, il découvre la France profonde, « le plus beau royaume sous le ciel », le dénombre, l’inventorie, mais constate la misère des campagnes.
Il rédige lettres et livres pour proposer des réformes et des solutions originales sur des sujets nombreux et variés.
Son dernier ouvrage, le « Projet de Dixme royale », qui prévoit la refonte de tout le système fiscal, mais touche aux privilèges de l’époque, lui vaudra la disgrâce du Roi.
Néanmoins, celui-ci dira à la mort de Vauban, en 1707 :
« Je perds un homme fort affectionné à ma personne et à l’Etat ».
Le rocher de Torméry au Foyer rural
Louis FRESCHI, professeur d’université en histoire-géographie
et Marc TISSOT, ingénieur,
présentent l’histoire du rocher de Torméry, dont on a célébré cette année le centenaire.
Le 22 mai 1913 fut détruite par une explosion causée par près de 500 bâtons de dynamite,
la partie du rocher, à 1135 mètres d’altitude, située au-dessus de Torméry, qui menaçait de tomber sur le village, devant 20.000 personnes venues de loin pour voir cet évènement ;
Le reste du rocher, laissé en place, fut consolidé par un mur de soutènement et le comblement par du béton de la faille qui s’était creusée par décollement du rocher de la masse de la montagne,
béton dans lequel furent scellés des barreaux de métal pour faire une échelle, facilitant la montée à cet endroit.
Ce fait historique, qui connut un retentissement national, fut précédé de nombreuses tergiversations de la part des autorités, qui ont longtemps tardé à répondre à la légitime angoisse des habitants.
A partir de 1838, où le danger est vraiment pris en compte, suite à un éboulement plus important, la seule réponse des services techniques est d’abandonner le village.
Le grand éboulement de 1903, sur la bâtisse de Grand Rebossan accélèrera les études,
mais une crise de confiance en 1907 place l’affaire sur le plan politique et les décisions seront prises pour qu’en 1912 commencent les travaux, qui préparent l’explosion qui détruira les parties instables du rocher en 1913, les travaux de consolidation se poursuivant encore un an,
le rapport définitif de 1916, concluait à la sécurité du lieu.
Ces travaux furent une prouesse de la part des ingénieurs et des ouvriers qui les réalisèrent, vu les conditions exceptionnellement difficiles de ce site.
Une commémoration fut faite 100 ans après pour en rappeler le souvenir.
D’où l’histoire du Passage de l’échelle, (ces barreaux scellés dans le béton à cette époque), qu’empruntent les randonneurs.
Colette et Louis nous présentent
la deuxième partie du voyage en Mongolie
C’est encore plus près des habitants nomades et de leurs fêtes rituelles que Colette et Louis ont emmené cette fois leur auditoire,
Colette ayant revêtu pour la circonstance une robe taillée dans le pays.
Dans la région du nord, du lac Khousgol, perle bleue de la Mongolie, point de passage des oiseaux migrateurs,
ils rencontrèrent les accueillantes populations Tsaatans, élevant des rennes, habitant des tentes ressemblant à celles des indiens d’Amérique du Nord et participé à une cérémonie chamanique.
Dans le centre, aux volcans éteints et à la ville de Bulgan, où l’on joue au billard en plein air et
jusqu’à la capitale Oulan Bator, en passant par Karakorum, où un monastère bouddhique est construit non loin du site de la ville,
l'Erdene Zuu, sanctuaire religieux le plus important de Mongolie.
Partiellement détruit par l'armée soviétique, le site a été restauré à la fin du siècle dernier et a retrouvé en partie son aspect religieux.
Colette et Louis se sont rapprochés au plus près de la vie chez ces éleveurs nomades de yacks, de moutons, de chèvres et de chevaux.
Leur occupation principale est la traite des yacks, des brebis et aussi des juments, dont ils tirent une boisson fermentée, peu prisée par nos deux voyageurs, mais aussi la laine et notamment le cachemire.
Le terrain appartenant à l’état,
ils déplacent leurs yourtes à la recherche de nouveaux pâturages, démontant et remontant leur habitation chaque fois.
On a pu encore voir des chariots typiques, construits tout en bois, sans aucune pièce d’assemblage métallique.
Cependant les enfants sont presque tous scolarisés, y compris les filles.
Pas d’agriculture, moins d’un pour cent du territoire est cultivé, leur nourriture se composant de viande et de produits à base de lait, sans fruits ni légumes, de farine et de riz, achetés avec le produit de la vente de quelques-uns de leurs animaux.
C’est autour des chevaux que se déroulent leurs plus importantes fêtes, par des courses, lors du Naadam, une célébration traditionnelle de la fête nationale, les 11 et 12 juillet, anniversaire de leur indépendance.
La lutte mongole est l’autre véritable engouement des populations, plus que le tir à l’arc, autre sport national et donne lieu à de grands concours.
Le souvenir de l’ancien empereur Gengis Khan est très présent.
Il est devenu le symbole de la Mongolie.
De même sa bannière aux crins de cheval en est devenue son emblème.
Docteur Berger
Comment mieux se défendre des agressions hivernales.
Docteur BERGER, médecin généraliste homéopathe à Chambéry, a présenté vendredi dernier notre système immunitaire,
signalant ce qui le perturbe et indiquant comment éviter qu’il soit perturbé, ceci afin d’être moins malade l’hiver.
Si la barrière de la peau, les globules blancs et les anticorps, en simplifiant un peu, nous défendent des agressions, celles-ci sont nombreuses,
depuis les lésions de la peau, la pollution, les virus, bactéries, champignons et autres parasites, mais aussi les médicaments, les allergies et même nos émotions.
Mais des facteurs nous protègent,
comme les oligoéléments, les vitamines, les protéines, les bons lipides, d’origine végétale, la phytothérapie et l’homéopathie, le repos et le sommeil ;
Et aussi un bon intestin, qui fonctionne bien, dit un proverbe chinois
« l’homme sage est celui qui va bien de l’intestin »...
Enfin éviter le sucre, dit un autre proverbe chinois
« si tu aimes ton enfant, éduque le, sinon donne lui du sucre :)
Une conférence si riche qu’il est impossible de la résumer ici, mais qui a suscité de nombreuses questions de la part de l’assistance.